« le Bti pour lutter contre les moustiques en protégeant l’environnement » 👉️ Lire l’article en entier
Pour éviter une catastrophe sanitaire, économique et sociale, c’est maintenant qu’il faut agir
17 septembre, par
Selon l’Agence régionale de Santé, le risque d’une épidémie de chikungunya n’est pas à écarter. La confirmation vendredi d’une personne infectée par ce virus à Saint-Louis sans avoir été en contact avec le foyer détecté à Saint-Gilles les Bains laisse supposer une circulation du chikungunya. Ceci rappelle de mauvais souvenirs aux Réunionnais. Maladie tropicale transmise par les moustiques, le chikungunya était réapparu dans notre île en 2005. Faute de mesures adéquates prises par les autorités sanitaires, l’arrivée de l’été entraîna une catastrophe sanitaire, économique et écologique. Plus de 260 000 personnes furent contaminées, plus de 200 décédées, l’environnement fut dégradé par l’épandage massif d’insecticides chimiques. L’activité du tourisme chuta considérablement, tout comme la confiance, un des moteurs de l’économie.
Les premiers cas sont détectés en ce mois de septembre. Il importe d’agir rapidement avant l’été. L’arrivée de la chaleur et de la saison des pluies favoriseront la prolifération des moustiques, vecteurs du chikungunya.
Avant que l’épidémie de chikungunya devienne une catastrophe en 2006, le PCR plaidait en 2005 pour l’utilisation de solutions biologiques inoffensives pour l’environnement afin d’éviter le pire. Les communistes ne furent pas écoutés, avec les conséquences que tout le monde doit connaître aujourd’hui.
Parmi les méthodes proposées, le PCR avançait l’idée d’utiliser le Bti. Cette demande fut relayée au plus haut niveau par Gélita Hoarau, sénatrice du Parti communiste réunionnais.
Fort de l’expérience de 2006, les autorités sanitaires ne devraient pas négliger cette possibilité. Elle a en effet le mérite de lutter contre la prolifération des moustiques tout en protégeant l’environnement.
L’été est également le temps fort de la saison touristique à La Réunion. Il ne faudrait pas qu’une nouvelle épidémie fasse fuir les touristes potentiels. Le manque à gagner sera en effet payé par des emplois réunionnais menacés.
M.M.
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