« Squat à Saint-François : Suspicion de cruauté animale » 👉️ Lire l’article en entier
Une opération a été menée par la mairie de St-Denis, la police nationale et la police municipale, dans le secteur de Saint-François. L’association APEBA a lancé une alerte suite à une suspicion de maltraitance animale dans un immeuble abandonné. La mairie a mobilisé la police municipale. Une enquête est ouverte.
Ecrit par S.F. – B.S. – le jeudi 22 août 2024 à 19H42
Un squat à Saint-François a été signalé lundi par l’association Apeba qui lutte contre la maltraitance animale.
Alertée, la maire de Saint-Denis a mobilisé la police municipale et la police nationale pour intervenir sur les lieux. Le bâtiment, les Jardins de Bourbon, est un immeuble abandonné. Il appartient à la société liquidée Apavou. Le mandataire judiciaire a donc été appelé pour permettre l’entrée des forces de l’ordre et des services municipaux, mercredi.
Le bâtiment était cadenassé et semblait occupé. La police municipale indique : « On a trouvé des ossements de chiens, des gîtes larvaires dans une piscine remplie à moitié, des rats morts, des immondices, des matelas, des déjections humaines et canines. » Les services peuvent ainsi conclure : « Il y a toutes les traces d’un squat. »
Quant aux suspicions de cruauté animale, des objets ont été retrouvés sur place, laissant penser que des actes barbares ont été commis. « Des supports en bois avec des clous, des câbles en fer avec des clous qui serviraient à des actes de torture sur des animaux », indique la police municipale.
Aucun chien vivant n’a été retrouvé sur les lieux. Les tortionnaires présumés seraient des mineurs.
Un rapport va être déposé au parquet pour démarrer le volet judiciaire de cette action. Une requête a aussi été faite pour la mise en place d’un Groupe local de traitement de la délinquance.
La maire de Saint-Denis « a pris le dossier à bras-le-corps », selon la police municipale. L’avocat de la municipalité, Guillaume de Gery, ajoute : « Elle a réagi très vite. La maire a sollicité mon cabinet pour étudier les mesures juridiques ou judiciaires en fonction des informations connues et certaines. Ce qui est certain c’est qu’il y avait des actes curieux et il y a une dangerosité du lieu. Ensuite, dès qu’il y a un soupçon d’actes répréhensibles, elle doit le signaler au procureur, c’est ce qu’elle a fait. Des compléments vont être apportés après la visite de mercredi. »
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